Trois sentiments m’ont accompagné à quelques jours de mon retour en France : l’excitation, l’impatience et l’appréhension. J’aborde avec vous le retour tour du monde en toute simplicité.
L’excitation
- Retrouver ma famille et mes proches.
- Faire une surprise à ma famille.
- Commencer de nouveaux projets.
- Reprendre la danse.
- Retrouver une vie plus tranquille.
- Prendre de nouvelles bonnes habitudes.
- Retrouver un chez moi.
- Sortir, manger, boire, profiter des beaux jours qui reviennent en France avec tous ceux que j’aime !
L’impatience
Je compte les jours qui me séparent encore de ma douce France. Ce qui ne signifie pas que je ne profite pas à fond des derniers jours.
Simplement que j’ai hâte de réaliser tout ce que j’ai cité précédemment. J’ai envie de retrouver un rythme plus simple.
De dormir dans mon lit. De dormir tout simplement ! J’ai l’impression de ne pas avoir vraiment dormi depuis une éternité ! Un tour du monde n’est pas de tout repos. C’est fatigant, éreintant même et difficile moralement et émotionnellement.
J’ai hâte de manger ma nourriture. Celle que j’ai décidé de manger. Envie de trouver ce que je veux au supermarché. Impatiente de faire du tri dans mon esprit et mes affaires. Excitée de rédiger les articles pour le blog que je n’ai pas eu le temps d’alimenter depuis un bon moment.
De vous montrer comme la Terre est magnifique.
Et il me tarde aussi de faire des choses plus futiles : me parfumer de nouveau, me maquiller, pouvoir changer de tenue et ne plus porter la même chose tout le temps !
L’appréhension du retour tour du monde
Enfin, j’ai peur de m’ennuyer. Chaque jour est différent en voyage de longue durée. Alors même s’il me tarde de retrouver une certaine routine, j’ai peur de m’ennuyer rapidement.
Je me lasse assez vite et j’aimerais cesser d’être comme ça. J’aimerais savoir profiter de chaque instant même s’il est moins intense que le précédent.
J’ai aussi peur d’oublier les engagements que je souhaite prendre en rentrant.
J’appréhende la petite déprime post-voyage qui semble inévitable même lorsqu’on est heureux de rentrer. Notamment parce que peu de personnes pourront ou voudront comprendre. Le retour tour du monde est compliqué pour beaucoup…
Mais j’ai aussi peur que les choses aient changé (que les fleurs ont fané, que le temps d’avant, c’était le temps d’avant ! Ne me remerciez pas ^^). Je ressens un peu d’appréhension à ne pas retrouver les gens que j’ai laissés en France. Comme si 15 mois d’absence avaient pu casser quelque chose dans notre relation. Mais si c’est le cas, c’est que cela devait se passer comme ça !