Dans le premier volet de la Patagonie chilienne, je faisais légèrement ma chieuse en vous expliquant que j’avais préféré la Patagonie argentine. Ce n’est que mon humble avis !
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Vous pouvez tout à fait avoir exulté devant les paysages du Chili et je le comprendrais. Je ne vais pas faire un match entre la Patagonie argentine et la Patagonie chilienne car dans tous les cas, on en prend plein la vue !
Punta Arenas
Si on ne s’en tient qu’aux paysages, évidemment le Chili n’a rien à envier à l’Argentine.
Et peut-être que j’aurais été davantage convaincue si on avait pu se rendre au Parque Pinguino Rey pour voir les manchots rois.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé ! On était même dans le bateau, près à partir à l’assaut de la seule île au monde où une colonie de manchots rois a élu domicile à l’année.
Mais c’était sans compter sur le Dieu Météo ! A 10 minutes du départ, on nous a fait descendre du ferry à cause de mauvaises conditions météorologiques, rendant la traversée dangereuse.
Adieu les manchots rois et rebonjour la ville venteuse et ennuyeuse de Punta Arenas.
Autant vous dire qu’on n’avait rien d’autre à faire que prendre une bonne cuite avec un couple de Français ! Vamos ser feliz !
Parque Pinguino Rey : Si vous voulez tenter l’aventure pour partir à la découverte des manchots rois, il faut se rendre à Provenir en ferry depuis Punta Arenas. |
Puerto Montt et Puerto Varas
Après les bas fonds du Chili (enfin un des points le plus au Sud quoi !), on est reparti vers le Nord en avion.
Arrivés à Puerto Montt, on pensait être revenu en Asie. Plus sérieusement, cette ville n’a aucun intérêt. Elle est sale et on trouve des magasins cheap partout.
Nous nous sommes rendus fissa à Puerto Varas. Grâce au bus, nous y étions en une demi-heure et pour deux radis.
Et là, le décor est totalement différent ! On sait pourquoi on est venu.
La ville est construite autour d’un lac magnifique qui offre une vue imprenable sur le volcan Osorno.
Lisez également notre article sur Valparaiso et Santiago.
Saltos de Petrohue et randonnée râtée
De là, nous avons tenté une escapade près des Saltos de Petrohue. Ces jolies cascades valent le coup d’oeil avec le volcan en arrière-plan.
La randonnée ne s’est pas tout à fait déroulée comme prévu par contre. Comme on aime bien faire tout le contraire de tout le monde, on a décidé de commencer la randonnée à l’envers.
Mauvaise idée.
On s’est perdus bien sûr, puisque le marquage était inexistant dans le sens qu’on avait choisi et on a dû couper à travers la végétation avant de retrouver à peu près notre chemin.
En plus de ça, le sentier n’était vraiment pas ouf. On galère pour pas grand chose. C’est de la cendre tout le long et on était quasiment toujours dans une forêt dense.
Mis à part deux-trois points de vue sympas sur le volcan, cette randonnée fut un échec.
Mais ça nous a permis de profiter de l’arrière d’un pick-up pour le retour au village !
Entrée au Saltos de Petrohue : 4000 pesos (soit un peu plus de 5 €) |
Lisez aussi notre article sur la Vallée de l’Elqui.
Une après-midi à Frutillar
Si vous voulez un autre point de vue sur le volcan Osorno, il est aussi possible de se rendre à Frutillar, toujours à l’aide des minibus pour quelques centimes d’euros.
Nous y avons passé une après-midi à nous balader dans la petite ville et à prendre des photos sur les bords du lac.
J’ai quand même préféré le désert d’Atacama.
La Patagonie chilienne : l’île de Chiloe
L’île de Chiloe était un passage sympathique. Le soleil était au rendez-vous et les paysages, même s’ils n’étaient pas extraordinaires, faisaient leur job.
On est partis en voiture depuis Puerto Varas, puis nous avons pris le ferry à Quellon pour deux jours sur l’île de Chiloe.
Si Ancud est plutôt mignonne, on l’a trouvé beaucoup trop calme.
Nous avons préféré Castro qui offre davantage d’animations culturelles et musicales.
Les églises d’époque font partie de la particularité de l’île, il est même possible de suivre un parcours qui leur est entièrement dédié.
Pour économiser, nous avons dormi dans la voiture. Ce n’était pas la meilleure nuit de notre vie, surtout dans une Toyota Aygo mais on s’en accommode !
La conduite à Chiloe
Pour l’anecdote pas très drôle, j’ai vécu, je pense, le pire moment de ma vie en voiture. Oui, pire que mon expérience de conduite à Bali.
Nous avons voulu “couper” la route principale à un moment. Et c’était une très mauvaise idée… Nous nous sommes retrouvés sur des routes en construction, à devoir rouler dans des cailloux vraiment, mais vraiment pas tassés. Ou encore à devoir monter une route ultra pentue et surtout hyper boueuse donc glissante…
Le tout avec une Toyota Aygo. Si vous ne savez pas ce que c’est, cherchez sur Google, vous comprendrez.
Maintenant, j’en rigole mais sur le moment j’en ai pleuré !
Morale de l’histoire : restez sur les routes principales (on n’a pas gagné de temps) ou louez un 4*4.
Se rendre à Chiloe :
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Bonjour,
Je vous présente tout d’abord tous mes
vœux pour cette année 2021.Je vous
contacte car je suis intéressée par des
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