Mercredi 25 janvier 2017. 5h du matin.
Alors que beaucoup sont encore entre les bras de Morphée, nous nous apprêtons à décoller pour la première destination de notre tour du monde : la Chine et plus particulièrement Pékin ou Beijing 北京话.
Partis à 2h du matin pour l’aéroport Charles de Gaulle, nous avons eu beaucoup de mal à dormir, l’excitation et l’appréhension étant omniprésentes !
L’avion est bondé, on se prépare pour 10 heures de vol. A l’arrivée, il est 2h du matin à Beijing, 19h en France.
Première aventure : nos sacs à dos n’arrivent jamais sur le carrousel à bagages. Au service des réclamations, nous sommes directement plongés dans la réalité chinoise : l’anglais est très peu parlé et nous devons donner une adresse chinoise où nous faire livrer les bagages.
Nous sortons de l’aéroport, l’air est chargé de pollution. Nous rejoignons notre hôtel tant bien que mal et réussissons à dormir un peu.
La famille : nos sauveurs
Il est midi quand nous rencontrons pour la première fois les parents de mon amie Juliette. Nous devons loger chez eux durant notre séjour à Beijing qui durera 10 jours.
L’accueil est de suite chaleureux, on leur explique tant bien que mal la situation grâce à une application de traduction français chinois.
Ils avaient bien préparé notre arrivée !
Nous avions déjà deux cartes sim chinoises, une carte de transport chacun, un nécessaire de toilettes et des sous-vêtements de rechange vu nos bagages n’arriveraient que deux jours après nous.
Arrivés à leur appartement, nous avons fait la connaissance de leur petite chienne adorable qui nous a de suite adoptés !
Notre séjour à Beijing a été grandement facilitée par l’accueil des parents de Juliette (et par Juliette !), qui nous ont vraiment considérés comme leurs enfants. Une façon de démarrer en douceur le tour du monde et l’immersion dans la vie chinoise.
La nourriture à Beijing
Vous devez vous en douter, on a bien mangé ! Le papa de Juliette est un fin cuisinier, il nous a préparé des plats aux saveurs excellentes !
On a mangé beaucoup de plats que nous ne connaissions pas mais il étaient toujours d’une grande qualité. Et qu’est-ce qu’on a mangé !
On a eu l’occasion d’aller au restaurant deux fois. Une fois avec les parents à notre arrivée et une deuxième fois avec le cousin de Juliette. C’est toute une expérience !
Il faut savoir qu’en Chine, on ne commande pas un plat chacun, on commande des dizaines de plats pour toute la table ! Ce qui donne lieu à d’énormes quantités de nourriture, impossibles à avaler pour nos petits estomacs (enfin surtout le mien ^^).
Et évidemment les plats n’ont rien à voir avec ce que l’on nous sert comme nourriture chinoise en Occident : le canard laqué est totalement différent et excellent. On le mange plié dans une sorte de wrap de galettes de riz et accompagné de concombre et de sauce.
Romain a particulièrement apprécié un plat à base de mouton et de gingembre, un délice, même pour moi n’aimant normalement pas le mouton.
Autre spécificité, valable pour toute l’Asie : l’eau n’est pas potable. Il faut donc soit acheter des bouteilles d’eau, soit faire bouillir de l’eau. Par conséquent, ne nous baladions jamais sans notre thermos d’eau chaude à Pékin !
Le nouvel an Chinois à Beijing
Nous avons choisi la date de départ à Beijing pour une bonne raison : le nouvel an chinois qui commençait cette année le 28 janvier. Et donc, nous avons encore plus mangé ^^
La nuit du réveillon, nous avons eu droit à des feux d’artifice que nous pouvions voir depuis l’appartement.
Pour les chinois, ce sont les grandes vacances scolaires, comme nous en été.
Le nouvel an chinois donne lieu à des festivités également le 5ème jour et le 15ème jour, jour de clôture.
Le cinquième jour, la tradition veut que l’on mange des raviolis à la viande de boeuf (toujours un délice).
Des feux d’artifice sont de nouveau tirés, mais il y en avait un peu tous les soirs en réalité ! Les familles se réunissent dans la rue en bas des immeubles pour tirer des feux d’artifice.
La météo
Comme prévu, il faisait froid ! Entre -10 à la Grande Muraille et 6 degrés pour le maximum, il faisait plus souvent 3-4 degrés. Sans le vent, ça allait, mais avec ce petit vicieux venu tout droit de Sibérie, c’était un peu plus compliqué !
En grande frileuse que je suis, la maman de Juliette m’a prêté une deuxième doudoune à mettre par dessus la mienne et des bottines pour combattre le froid. Hé bien, ce n’était pas de trop pour moi !
La pollution était moins présente que ce que nous pensions. A part le premier jour à la sortie de l’aéroport, où un épais brouillard nous attendait, les autres jours furent très ensoleillés et peu pollués.
En revanche, la pollution était bien présente à Chengdu dans le Sichuan.
L’accueil des Chinois
L’accueil était meilleur que ce que nous avions lu.
Bon, ils ne parlent que très peu souvent anglais, et encore ce ne sont que quelques mots mais en France, fait-on mieux ?
Ils nous ont généralement aidés de leur mieux et sont plus respectueux que ce que nous avions entendu dire. Peut-être est-ce l’effet grande ville ?
Le seul moment où plus personne n’existe, ni femme, ni enfant, ni vieillard, c’est quand ils font la queue quelque part ! Ils doublent, ils poussent, tout est permis pour atteindre un peu plus vite le lieu désiré.
Enfin, le métro devient alors un jeu des chaises musicales géant. Dès qu’ils s’engouffrent dans une rame, ils courent le plus vite possible pour se jeter sur une place libre. C’est assez déconcertant mais on s’y fait ! Il faut s’adapter et faire comme eux sinon vous n’avancerez jamais dans une file d’attente.
On a croisé très peu d’occidentaux, même à Pékin. Tout le monde nous regardait souvent en souriant, surtout les enfants. Nous avons croisé davantage d’occidentaux dans la province du Yunnan mais aussi à Guilin et Yangshuo.
L’expérience du karaoké
Nous avons aussi rencontré le cousin de Juliette et un ami à lui. On a visité la Grande Muraille avec eux, on est allés au restaurant mais surtout ils nous ont emmenés faire un karaoké.
Ils chantent dans une petite pièce fermée, évidemment des tubes en chinois. Mais rassurez-vous, il y avait aussi des chansons anglo-saxonnes et on a même fait des vocalises sur Papaoutai.
Une expérience assez improbable ! Et les karaokés sont partout, notamment dans la ville de Fenghuang dans le Hunan où les Chinois viennent s’amuser autant que passer des moments romantiques.
Découvrez aussi notre article plus détaillé sur les visites à Pékin 😉
Wouah ! Quel expérience! J’ai adoré ton article d’autant plus que c’est un de mes rêves d’aller en Chine! Profitez bien!!
Salut Marie ! Merci pour ton commentaire 🙂 Je te le conseille, pour l’instant c’est que du bonheur ! A bientôt 😉
Merci pour ces nouvelles agrèables à lire et intéressantes 😉 Même si Juliette m’a tenue au courant, avec vos commentaires et impressions c’est encore mieux!
ça donne effectivement vraiment envie d’y aller…et ça donne faim aussi!
Gros bisou et excellente continuation
Dans l’impratience de vous lire!
Salut Laurence ! Merci pour ton commentaire, ça fait plaisir que nos articles soient appréciés et tant mieux si ça vous donne envie d’y aller 😉
Bisous à très vite !
Salut les voyageurs ! C’est vrai que ça donne vraiment envie et particulièrement pour tous les bons petits plats !!!
Vivement le prochain article 😉 ça me fait voyager sans quitter mon canapé !
Le prochain est en cours de rédaction et devrait arriver bientôt 😉
Gros bisous !