Torotoro, c’est le genre de village où on pourrait rester plusieurs jours, à ne rien faire, juste se laisser aller à la langueur sur la place du village.
Après notre virée à Sucre, nous avons continué notre périple vers Cochabamba. Mais à peine arrivé, nous avons pris la direction d’un petit village, réputé pour ses découvertes archéologiques : des squelettes de dinosaures.
Le trajet dure 5-6 heures sur des petites routes cahoteuses et dans un minibus (35 bolivianos soit 4,50 €). Mieux vaut ne pas avoir trop mangé avant !
Situé dans la province de Charcas et dans le département de Potosi, le village de Torotoro tire son nom du quechua thuru thuru signifiant boue (référence à la terre humide dans laquelle les dinosaures ont laissé leurs empreintes).
Vous voulez nous voir faire du vélo sur la Route de la Mort ?
Que faire dans le village de Torotoro ?
Nous ne sommes pas restés longtemps dans ce village : une demi-journée pour repartir le lendemain. Mais il y a beaucoup de choses à découvrir aux alentours :
- Le Siete Vueltas,
- Le Cementeiro de Tortugas,
- Les vagues rocheuses,
- La caverne d’Umajalanta,
- La Ciudad de Itas,
- La Pachamama Wasi,
- Les ruines de Llama Chaki.
Plus d’informations sur le site Amérique du sud.
Le village est paisible, il semble isolé du reste du monde. Les villageois vivent tranquillement, sans courir après le temps.
Les traces des dinosaures à Torotoro
Dans le village, impossible de se tromper : on est bien là pour les dinosaures.
Nous nous sommes contentés des quelques traces présentes au début du canyon, déjà bien marquées. On ne nous a pas menti, les dinosaures sont bien passés par là !
Si vous êtes passionnés, vous pouvez visiter le parc. Il faudra alors vous acquitter des droits d’entrée de 100 bolivianos par personne (environ 13 €) et le guide est obligatoire (100 bolivianos pour un groupe de 5-6 personnes).
Pour notre part, nous avons préféré descendre dans le canyon El Vergel pour nous balader le long d’un cours d’eau. Profond de 250 mètres, nous y avons découvert une nature luxuriante : un véritable oasis. Mais attention aux chevilles !
Je regrette un peu de ne pas avoir fait le parc, nous aurions pu en découvrir davantage sur le lieu. Mais nous avons eu un peu peur du temps qui se gâtait lorsque nous étions dans le canyon.
Au début de la saison des pluies, c’est parfait pour le Salar d’Uyuni mais cela peut s’avérer dangereux d’aller dans un canyon. Nous avons préféré passer notre tour, surtout qu’il était déjà tard.
Avec le recul, mieux vaut prévoir deux ou trois jours sur place.
Retour à Cochabamba
Le lendemain, nous avons quitté Torotoro et ses paysages verdoyants pour retourner à Cochabamba avant de nous rendre à La Paz.
A Cochabamba, le seul point d’intérêt qui vaut le détour pour nous est le Christ de la Concordia.
Surtout que nous sommes allés le voir en fin de journée, le ciel était rougeoyant et les couleurs magnifiques.
Haut de 34,20 mètres, il est sur un piédestal, rendant sa hauteur totale à 40,44 mètres et faisant de lui le deuxième plus haut du monde après la statue du Christ Roi à Świebodzin en Pologne (52,33m). Hé oui ! Le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro ne fait “que” 38 mètres de haut, même s’il est sans conteste le plus connu.
Nous ne sommes cependant pas montés : le soir, il est déconseillé de se rendre à ses pieds.
Le centre est plutôt sympa et nous avons dégoté un petit bistrot à l’esprit français qui nous a fait du bien après plus d’un an loin de notre hexagone. On a plus apprécié notre repos sur la Isla del Sol.
Découvrez notre bilan de la Bolivie.
Torotoro semble être une ville à la « Jurassic park »! L’aventure est très tentant!! La photo sur le Christ de la Concordia est top!
Oui, c’était calme et tellement mignon (si tant est qu’on trouve les dinosaures mignons !) Il y en avait même un avec un bonnet de père Noël (période oblige) !