Typologie des gens de dortoir

A quoi faut-il s'attendre quand on dort en auberge de jeunesse ?

En Asie, c’était cool. Prendre une chambre double revenait généralement moins cher que deux lits en dortoir (ou était équivalent).

En Amérique du sud, comment vous dire… On n’est plus dans des pays « pauvres », donc à nous la joie des dortoirs !

NON !

Le dortoir, en soit, c’est une bonne idée. Plusieurs lits dans une chambre avec d’autres voyageurs, cela devrait pousser à l’échange et au partage dans la joie et la bonne humeur.

Spoiler alert : cela ne se passe pas toujours comme ça !

Alors je me suis amusée à définir de manière volontairement caricaturale les différentes personnes que nous rencontrons en dortoir.

Celui ou celle qui ronfle

C’est certainement le premier problème auquel on fait face en dortoir.

Le ronfleur !

Le mec (ou la nana) s’endort évidemment toujours le premier et fait un bruit tellement monstrueux qu’il t’empêche de trouver le sommeil voire te réveille si tu as eu la chance de rejoindre les bras de Morphée le premier.

Solution : 

J’aimerais vous dire que les boules quiès font l’affaire mais pas toujours 😉

Celui ou celle qui allume la lumière alors que tout le monde dort

Je me demande sérieusement comment certaines personnes ont été éduquées… Le respect de l’autre ne doit pas faire partie des principes retenus dans tous les cas !

Mais d’où tu allumes la lumière alors qu’il est 3h du matin pour faire ton sac à dos ???

La personne est en plus généralement très à l’aise, du genre « je vois pas où est le problème, j’ai besoin de faire mon sac donc j’ai besoin de la lumière quoi ! »

Solution : 

Une bonne grosse claque dans sa ****** !

Ou alors : dormir avec son masque de sommeil (oui, comme dans les avions) pour éviter ce genre de situation.

Celui ou celle qui parle fort alors que tout le monde dort (ou essaie)

Autre variante, ceux qui continuent de discuter passée une heure décente.

A voix haute. Avec la lumière allumée. En faisant du bruit. Le plus naturellement possible.

Solution : 

A part un high-kick, je vois pas ! Les boules quiès ne servent à rien dans cette situation tant les gens parlent comme s’ils étaient en pleine journée 🙂

Celui ou celle qui rentre bourré (et allume la lumière et parle fort)

Le combo gagnant !

Celui ou celle qui rentre totalement déchiré et n’a plus aucune conscience qu’il est dans un dortoir entouré de 5 autres personnes qui dorment.

C’est certainement le plus compliqué à gérer parce qu’il est heureux et viendra te parler si tu lui adresses un regard ou qu’il s’énerve rapidement à la moindre remarque.

Solution :

Être la personne bourrée.

Celui ou celle qui n’est jamais là 

Il y a toujours un lit vide dans un dortoir. Les affaires de la personne sont là mais le lit est impeccable, jamais utilisé.

Tu restes deux ou trois nuits et tu l’aperçois à peine rentrer et sortir discrètement de la chambre pour récupérer quelques affaires.

Mais a-t-il compris le concept de payer un lit en dortoir ?

(Enfin cela reste mon préféré pour sa discrétion)

Celui ou celle qui pue des pieds

Et le fait partager à tout le dortoir en étendant ses chaussettes (sales) sur le bord de la fenêtre ouverte. Si bien qu’avec le vent, toutes les magnifiques odeurs se répandent partout dans le dortoir.

Franchement, qui fait sécher ses chaussettes sans les laver ?

Solution : 

Lui enfoncer ses chaussettes dans sa bouche.

 

Pour moi, ce n’est pas dans les dortoirs que l’on fait les meilleures rencontres mais plutôt dans les espaces communs des auberges.

Cuisiner = partager (on est français où on l’est pas).

Même si les dortoirs sont pour moi un passage obligé dont je me passerais bien, les auberges permettent de faire des rencontres, de partager nos expériences, un repas, une tranche de vie ou un bout de chemin ensemble.

Le seul risque est de devenir celle qui allume la lumière, celui qui ronfle et ceux qui parlent trop fort quand tout le monde dort 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *